
24/01/08 - 09H21 - actualisé à 11:52:00 ]
http://www.lesechos.fr/info/finance/300236405.htm
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Les montants sont sans commune mesure. Mais, dans les deux cas, la question des procédures de contrôle interne
dans les banques se posent.
Le 18 septembre dernier, Calyon, la banque de financement et d'investissement du Crédit Agricole avait annoncé une perte de 250 millions d'euros provenant des activités de trading pour compte propre de sa succursale de New York. " C'est le fait d'un trader isolé qui a pris des positions de spread hors limite et hors délégation sur certains indices de dérivés de crédit ", assurait la banque.
Calyon s'était s'est rendu, le mardi 4 septembre, à l'issue du long week-end férié du "Labour Day" " d'une position de marché anormalement élevée constituée pour l'essentiel dans les derniers jours du mois d'août, au-delà de toute autorisation et délégation ". La banque avait alors souligné que ces positions n'avaient " rien à voir avec le marché des "subprime" ". Toutefois, les conditions difficiles du marché, liées à la crise du subprime, avaient rendu plus difficile le débouclage dans la plus grande discrétion possible de ces positions sans provoquer de panique supplémentaire sur des marchés déjà bien agités. Et il avait fallu deux semaines à la banque pour les ramener " à l'intérieur du cadre de fonctionnement normal de nos activités de trading ", avait expliqué Calyon, justifiant ainsi le délai observé entre la constatation des faits et leur annonce aux marchés.
Cette découverte avait entraîné la mise à pied du trader concerné et le licenciement de plusieurs salariés de la succursale de New York. Une enquête interne avait immédiatement été diligentée. Revenant quelques jours plus tard, dans une interview aux Echos sur cette affaire, René Carron, le président de Crédit Agricole S.A. avait indiqué : "Cet incident est inhérent à notre activité. Il a été traité très rapidement et dans la plus grande transparence. Il y a eu défaillance, nous l'avons sanctionnée. Nous suivrons les recommandations qui résulteront de l'inspection en cours".
Cette découverte avait entraîné la mise à pied du trader concerné et le licenciement de plusieurs salariés de la succursale de New York. Une enquête interne avait immédiatement été diligentée. Revenant quelques jours plus tard, dans une interview aux Echos sur cette affaire, René Carron, le président de Crédit Agricole S.A. avait indiqué : "Cet incident est inhérent à notre activité. Il a été traité très rapidement et dans la plus grande transparence. Il y a eu défaillance, nous l'avons sanctionnée. Nous suivrons les recommandations qui résulteront de l'inspection en cours".
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